Extrême droite

[Extrait] Perpignan : « le vrai visage politique de Louis Aliot »

Dans son enquête « Extrême droite : la casse sociale », Jean-François Poupelin a enquêté à Perpignan, ville dirigée par Louis Aliot, le vice-président du RN.

Publié le 4 Fév 2025

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Dernière mise à jour le  4 Fév 2025  à  17h16.

Perpignan est une des 17 villes d’extrême droite les plus symboliques.

C’est la plus grande ville gérée par le Rassemblement national, depuis 2020. Elle est dirigée par Louis Aliot, le vice-président du RN, un des moteurs de la « dédiabolisation » du parti fondé par Jean-Marie Le Pen et l’ancien compagnon de sa fille, Marine. Il a aussi été député européen, ce qui lui vaut d’ailleurs d’être inquiété dans l’affaire des assistants parlementaires du FN. Il risque 18 mois de prison, dont six fermes, et trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Il pourrait donc devoir rendre son écharpe de maire et ne pas pouvoir se représenter en 2026.

Pour Mediavivant, Jean-François Poupelin a enquêté sur la casse sociale dans cette ville.

Après trois années d’observation, le vrai visage politique de Louis Aliot commence à se voir, selon Bénédicte Vincent et « Bob » Achiat, élus Sud 66 à la ville de Perpignan. Ils recensent notamment une crèche municipale qui a été privatisée, et des agents commencent  placardisés ou incités à partir. Les élus expliquent que les effectifs des centres de vie sociale ont été quasiment divisés par deux depuis 2020.

Voir aussi : « Il n’y a plus de centres sociaux à Orange »

Les projets qui sont proposés se déroulent de moins en moins en dehors de la ville.

Certains projets en direction de la jeunesse intriguent parfois : il y a eu une immersion en gendarmerie, un voyage à Verdun, le symbole pour le RN d’une frontière préservée dans une Europe qui les diluerait. 

Interrogé, le directeur général des services de Louis Aliot, Philippe Mocellin défend ces projets jeunesse : ils sont réorientés vers « les valeurs républicaines et la laïcité ». Il défend également le bilan social de la mairie. « Je crois qu’on adhère à tous les dispositifs de France et de Navarre. (…) », assure-t-il. « Le maire a le soucis de marier respect des grands équilibres financiers (…) et en même temps maintenir à niveau des politiques publiques à niveau ». Notamment la sécurité, une « vraie attente », selon Philippe Mocellin.

Voir l’enquête en intégralité ici

Une enquête de Jean-François Poupelin


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