Trafic de drogue
L’AVAD, pilier du soutien aux proches de victimes
Des organisations apportent une aide aux personnes affectées par un homicide. Les familles jugent que c’est insuffisant.
L’association, Loi 1901, créée en 1983, est un acteur incontournable de l’aide apportée aux proches des victimes d’homicides à Marseille. Forte de 20 emplois temps plein, elle a sous sa responsabilité deux dispositifs: le Service d’aide aux victimes d’urgence (Savu), qui s’adresse directement aux victimes directement concernées par l’événement et le Dispositif d’intervention et de soutien aux personnes affectées par des actions violentes (Dispav) qui s’adresse lui à un public plus large.
L’aide apportée dépend de chaque bénéficiaire. Outre le soutien psychologique, un accompagnement social, une aide juridique sont apportés selon les besoins et une permanence téléphonique est mise à disposition, au 04 96 11 68 80.
Les proches des personnes tuées interrogées jugent pourtant que c’est insuffisant. Atika Saïb dénonce par exemple que les cousins de la victime n’ont pas eu accès à l’Avad. Pour ceux qui y accèdent, l’Avad suscite parfois la méfiance car la préfecture de police est à la fois le financeur et le responsable du déploiement des deux dispositifs.
Sur scène le commandant Jean-Christophe Roux rappelle cependant que l’association travaille en-dehors de toute procédure judiciaire.