Environnement
Mon voisin le gabian
Une enquête avec Libération
Ce goéland est devenu un emblème local. Envahissant mais attachant, cet oiseau sauvage fait partie de la vie des Marseillais. Il est l’anti-héros d’une enquête sur scène, pour le « Climat Libé Tour ».
Sur le Vieux-Port, les touristes se devinent facilement. Ils s’extasient sur l’envolée de « goélands » ou pire de « mouettes ». La bête d’un blanc immaculée, de 158 cm d’envergure avec cette touche rouge sur son bec est plus exactement un goéland leucophée, appelé « gabian » à Marseille.
La ville accueille la plus grosse population européenne, pas moins de 12 000 couples selon le dernier recensement. Devenu citadin dans les années 90, l’expansion du volatile, parfois agressif, a aussi des conséquences sur l’environnement.
Comment vivre avec le gabian ? Cette espèce protégée ne peut être considérée comme un « nuisible ». Les politiques jonglent. Pour le moment, sa régulation est autorisée mais c’est aux Marseillais de s’adapter aux habitudes de l’animal aimé et détesté à la fois.
La journaliste de Libération, Stéphanie Harounyan, explore sur scène ce dilemme et nous apprend à mieux connaître celui qui est devenu un emblème de Marseille. Elle interrogera sur scène : Anaël Marchas, médiateur juridique à Marseille pour la Ligue de protection des Oiseaux (la LPO), Alain Mante, responsable du secteur archipel au Parc national des calanques et Christine Juste, adjointe au maire en charge de l’environnement et de l’animal dans la ville.
Cette enquête se vit sur scène, en clôture d’une journée de débats sur la thématique de l’environnement, lors du Climat Libé Tour, aux Grandes tables de la Friche (14 rue Jobin, 13003 Marseille), le samedi 16 décembre à 19h00.
Enquête : Stéphanie Harounyan
Mise en scène : Nancy Robert