Soirée spéciale
[Extrait] : « la tour infernale » de la CMA CGM
Lors de la soirée « 3 enquêtes en un évènement », le journaliste Jean-François Poupelin raconte son enquête sur le management toxique à la CMA CGM.
En hommage à un film catastrophe des années 70, des cadres ont surnommé le siège de la CMA CGM « la tour infernale ».
D’autres décrivent un turn-over important, des sous-effectifs chroniques, une pression constante sur les objectifs. Des managers sont aussi déplacés au gré de leurs performances, parfois du jour au lendemain, quitte à déstabiliser des équipes.
Voir aussi : « J’ai (très) mal au travail »
Des accusations que le troisième armateur mondial réfute. En réponse à nos questions, il expliquait en janvier par courriel avoir « toujours favorisé le bien-être de ses collaborateurs et mis en place des dispositifs sociaux, notamment par accord d’entreprise, plus favorables que le code du travail ou la convention collective ». Il affirmait aussi avoir mis en place « des mesures permettant de sensibiliser, prévenir, alerter, agir pour garantir des conditions de travail adaptées ». Dont un système d’alerte ou des formations obligatoires.
Recontacté par Mediavivant, son service communication a été encore plus laconique. Il nous a simplement rappelé, par mail toujours, les éléments suivants : « La CMA CGM est un grand groupe international présent dans 160 pays, qui emploie 160 000 collaborateurs, dont 20 000 en France et 6 000 à Marseille. Le groupe adapte son organisation en permanence en restant à l’écoute de ses collaborateurs, et entretient un dialogue social constant et constructif. »
Par Jean-François Poupelin