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Marioupol

L’usine d’Azovstal, histoire du symbole de la résistance ukrainienne

Le complexe sidérurgique occupait une place centrale au cœur de l’industrie lourde soviétique avant d’être privatisée et devenir le poumon économique et polluant de la région.

Publié le 23 Nov 2022

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Dernière mise à jour le  31 Août 2023  à  11h57.

Avant sa destruction, le complexe sidérurgique d’Azovstal était un phare de métal face à la mer, une cathédrale de fer et de feu, qui avalait chaque jour plus de 10.000 ouvriers, mais les 11 km² de l’usine ont été labourés par les bombes russes au printemps 2022.

Elle avait été fondée dans les années 1930, pour profiter du gisement de fer de la péninsule de Kertch et du charbon du Donbass, et il n’avait fallu que quelques années pour que ses hauts fourneaux crachent de la fonte. En 1939, Azovstal avait établi un nouveau record de productivité, 1.614 tonnes en une seule journée, mais le complexe fut en partie démonté devant la poussée de forces allemandes, au début de l’automne 1941, puis transféré dans l’Oural.

La production repris rapidement après la Seconde Guerre mondiale, et le site industriel continua de s’étendre, car il fallait produire pour reconstruire l’Union soviétique. En 1954, l’usine devint la première d’URSS à maîtriser la fabrication de rails de chemin de fer de 25 mètres de long, et ses ouvriers pouvaient s’honorer de contribuer à édifier le socialisme.

L’indépendance de 1991 sonna comme la fin d’un monde et l’usine fut privatisée au profit de l’oligarque Rinat Akhmetov, dont la fortune s’était constituée dans les années troubles de la transition. En 2014, lorsque la ville de Marioupol fut brièvement investie par les séparatistes pro-russes, ses travailleurs descendirent dans les rues pour s’opposer à la sécession. En 2022, ils n’eurent d’autre choix que d’essayer de fuir pour sauver leur vie. Azovstal fut le dernier lieu de résistance des forces ukrainiennes de la ville assiégée.


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