Trafic de drogue
Ouvrir le dialogue par la justice «réparatrice»
La réconciliation plutôt que la punition. La justice «restaurative» promeut le dialogue entre auteurs et victimes d’infractions.
![La justice restaurative passe par un moment de partage avec les autres victimes.](https://mediavivant.fr/wp-content/uploads/2023/04/JUSTICE-RESTAURATIVE.jpg)
Peu connu en France, ce processus est plus répandu au Canada ou en Grande-Bretagne. Il apparaît pourtant dans la loi du 15 août 2014. Il est possible de faire appel à la justice restaurative « à l’occasion de toute procédure pénale et à tous les stades de la procédure ».
Chaque participant doit être volontaire (si les faits sont reconnus) et peut s’arrêter à tout moment. Il nécessite un travail individuel de préparation.
«Les personnes victimes ont le sentiment d’être écoutées et comprises. Elles évoquent à la fois le partage avec d’autres victimes qui leur permet de se sentir unies autour d’un même traumatisme», note l’enquête 2021 de l’Institut français pour la justice restaurative.
Il a été question de justice restaurative lors du procès des attentats du 13 Novembre. Claude-Emmanuel Triomphe, touché par une rafale de kalachnikov déclarait ainsi à l’audience, face à Salah Abdeslam selon les propos reportés par France Info : «Votre condamnation, ça ne me réparera pas et ça ne m’apaisera pas, mais ça ne m’empêchera pas non plus, si vous le désirez un jour, y compris en prison, d’aller vous parler.»