Féminicides conjugaux

Féminicides conjugaux : des femmes « perçues comme tuables »

Les journalistes Laurène Daycard et Fanny Marlier interviewent sur scène la chercheuse Margot Giacinti sur les « féminicides » au cours de l’histoire.

Publié le 4 Mar 2025

 · 

Dernière mise à jour le  4 Mar 2025  à  17h01.

Dans leur enquête « Des armes hors de contrôle », les journalistes Fanny Marlier et Laurène Daycard exposent leur base de données sur des féminicides conjugaux par armes à feu. Sur scène, elles interviewent des témoins et une chercheuse pour mettre en perspective leurs découvertes.

Margot Giacinti, docteure en sciences politiques de l’ENS Lyon et auteure du livre « Le commun des mortelles-Faire face au féminicide » (Ed. Divergences, février 2025), analyse ces meurtres avec un recul historique, grâce à ses recherches dans des archives du XVIIIe au XXe siècle.

Le concept originel, qui a été défendu depuis le XIXe siècle par les féministes, c’est le « meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme ».

Voir aussi : « Elle avait déposé plus de dix plaintes »

Pour la chercheuse, il y a plusieurs raisons pour lesquelles on peut se faire tuer en tant que femme en dehors du couple.

Voir aussi : “On avait très peur de cette carabine”

« On a des femmes ciblées spécifiquement parce que perçues comme tuables, vulnérables, en fait facilement appropriables. Et donc, elles vont être construites comme des proies faciles. Ça va des fois s’accompagner de vol mais ça peut aussi s’accompagner de viol », explique-t-elle.

Une enquête de Fanny Marlier et Laurène Daycard.

L’enquête en intégralité : “Des armes hors de contrôle”


L'actu se raconte aussi dans notre newsletter

Avec des récits exclusifs. Vous y retrouverez également toute l’actualité de Mediavivant : l’avancée du projet, ses événements et les nouveautés.

Pour l’accès à de nouvelles enquêtes sur scène en salle et sur vos écrans : soutenez-nous

La qualité de l’information a un coût. Chaque euro compte.

En donnant mensuellement, vous donnez une visibilité financière à Mediavivant dont nous avons besoin : merci !

Vos dons sont déductibles des impôts à 66%.

Mediavivant existe aussi en podcast, 

écoutez nos enquêtes sur vos plateformes favorites :