Soirée spéciale

[Extrait] Crèches : « On est oublié »

Un an après son enquête sur le business des crèches, la journaliste Daphné Gastaldi fait le bilan. Avec la participation de Céline Sportouche, du mouvement Pas de bébés à la consigne.

Publié le 2 Jan 2025

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Dernière mise à jour le  6 Jan 2025  à  17h10.

Depuis deux ans, c’est la crise dans le monde des crèche, bien loin des images de communication douces et attirantes pour les parents. 

Les révélations de maltraitances se succèdent. Des salariées dénoncent la pression du chiffre, dans les crèches privées à but lucratif.

Dans tout le secteur, les professionnelles témoignent aussi des mauvaises conditions de travail et manifestaient encore il y a quelques jours partout en France, le 19 novembre.

Lire aussi : Qui pour contrôler les crèches ?

Parmi elles, Céline Sportouche, auxiliaire de puériculture et membre de Pas de bébés à la consigne, est interviewée sur scène à Mediavivant. Elle fait le bilan, deux ans après le scandale.

« On attend. Donc, on a beaucoup d’effets d’annonce depuis de nombreuses années, enfin avec tous les rapports qu’on a eus. On est oublié carrément. C’est pour ça qu’on manifeste, mais on aimerait être un petit peu entendues », explique-t-elle.

Depuis le meurtre d’un bébé en 2022 par une employée seule en crèche, des commissions d’enquête parlementaires ont eu lieu. Des rapports, de nombreuses recommandations ont été faites. Mais les salariés des crèches attendent toujours des mesures fortes et la mise en place d’un service public de la petite enfance.

 » On revendique déjà, pour un accueil de qualité, qu’il y ait plus de professionnels qui soient formées, qu’il y ait d’ici 2027 une professionnelle pour cinq enfants, et voire pour 2030 une professionnelle pour quatre enfants [au lieu de 1 pour 6, ndlr] . Ça, ce serait idéal », explique-t-elle.

Une enquête de Daphné Gastaldi

Voir l’enquête : « Le business des crèches »


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