Personnaliser les préférences de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctions. Vous trouverez ci-dessous des informations détaillées sur tous les cookies dans chaque catégorie de consentement.

Les cookies classés dans la catégorie "Nécessaire" sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site.... 

Toujours actif

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

Aucun cookie à afficher.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

Aucun cookie à afficher.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

Aucun cookie à afficher.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

Aucun cookie à afficher.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

Aucun cookie à afficher.

« Guet-apens »

300 victimes de pièges homophobes

Les journalistes de Mediapart ont créé leur propre base de données pour mesurer le phénomène des guet-apens homophobes en France.

Publié le 20 Juin 2023

 · 

Dernière mise à jour le  25 Juin 2024  à  15h13.

Video-de-lagression-de-Kevin-2019-filmee-par-sa-voiture-©Mediapart
Video-de-lagression-de-Kevin-2019-filmee-par-sa-voiture-©Mediapart

Hormis quelques «faits divers», le phénomène des guet-apens homophobes passe sous les radars depuis des années. Les chiffres de la justice sont parcellaires. L’association Flag, qui représente les policiers, gendarmes ou pompiers LGBT+, essaye de les recenser via une application, mais cela repose sur du témoignage et ne peut être exhaustif. Les logiciels des services du ministère de l’Intérieur ne comptabilisent pas les condamnations comportant la circonstance aggravante de l’homophobie. Selon une étude Ifop menée en 2019, 55% des personnes interrogées ont déjà été victimes d’une agression LGBTphobe au cours de leur vie. 

Les journalistes de Mediapart ont donc commencé par fouiller, essentiellement dans les archives de la presse quotidienne régionale, dans les dossiers judiciaires accessibles et dans les archives des associations. Face à l’accumulation de cas, il a fallu créer sa propre base de données. Les trois journalistes ont recensé tous les cas vérifiables dans « un grand tableau excel », avec des critères précis. 

Sur quel lieu de drague homosexuel a eu lieu l’agression ? Quand ? Quels sites de rencontres ont-ils utilisés ? Y a-t-il eu condamnation ? Il fallait également vérifier que les « faits divers» rapportés par la presse locale ne soient pas les mêmes que ceux comptabilisés par les associations. Un travail de fourmi pour « éviter les doublons », qui a pris des mois. 

Finalement, l’équipe a pu vérifier des centaines de cas: au moins 300 victimes de guet-apens homophobes depuis cinq ans, des hommes gays ou bixexuels pour la très grande majorité. Soit une victime par semaine. En 2022, le chiffre consolidé par les journalistes démontre 122 agressions. Beaucoup de victimes ne déposant pas plainte et faute de statistiques officielles, cette donnée reste encore sous-estimée.

VOIR AUSSI : « Pièges homophobes, les ressorts de la haine »


L'actu se raconte aussi dans notre newsletter

Avec des récits exclusifs. Vous y retrouverez également toute l’actualité de Mediavivant : l’avancée du projet, ses événements et les nouveautés.

Pour l’accès à de nouvelles enquêtes sur scène en salle et sur vos écrans : soutenez-nous

La qualité de l’information a un coût. Chaque euro compte.

En donnant mensuellement, vous donnez une visibilité financière à Mediavivant dont nous avons besoin : merci !

Vos dons sont déductibles des impôts à 66%.

Mediavivant existe aussi en podcast, 

écoutez nos enquêtes sur vos plateformes favorites :