« Guet-apens »

Partie 3 : La stigmatisation au quotidien

Les guet-apens homophobes sont l’expression d’une intolérance dans notre société. La justice reconnaît peu ces traquenards, selon l’enquête de notre partenaire Mediapart.

Publié le 5 Juil 2023

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Dernière mise à jour le  31 Août 2023  à  13h19.

En France, les institutions n’ont pas pris la peine de mesurer l’ampleur du phénomène des guet-apens. La justice ne recense que 11 condamnations pour des ces agressions préméditées ces quatre dernières années, selon les journalistes de Mediapart. Dans les condamnations, la circonstance aggravante de l’ intention homophobe, reconnue depuis vingt ans par la loi, n’est pas recensée par la justice.

Comme pour Frédéric, qui témoigne sur scène d’un guet-apens aux Tuileries en 2019, il faut parfois se battre pour convaincre les policiers de l’homophobie derrière son agression. Pire, il s’est retrouvé à faire l’enquête à la place des policiers, raconte-t-il , interviewé par David Perrotin. Si la justice a finalement condamné ses agresseurs, elle n’a pas reconnu le caractère homophobe de cette attaque.

Ce phénomène des guet-apens, peu pris en compte par la justice, révèle en toile de fond une intolérance dans notre société, qui se diffuse dans les tribunes des stades ou dans le discours de personnalités politiques. Une haine banalisée sans que l’on en mesure les conséquences.

La rédaction


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