50 ans de féminisme

L’intégrale : Ces Marseillaises qui ont repris la rue

Les messages féministes se multiplient sur les murs de la ville. Briser le silence, dénoncer les féminicides et le harcèlement de rue… Cette occupation de l’espace public fait écho à plus de 50 ans de luttes.

Publié le 6 Mar 2024

 · 

Dernière mise à jour le  6 Mar 2024  à  16h26.

Comme beaucoup de Françaises, les Marseillaises ont décidé de reprendre possession de la ville. Certaines choisissent de faire des collages sur les murs de la ville pour rendre visible les violences sexistes, d’autres créent des équipes de football non-mixtes ou manifestent dans les rues pour réclamer leurs droits. Cette nouvelle génération de féministes post #MeToo fait voir et entendre sa colère dans un environnement urbain marseillais particulièrement occupé par les hommes.

Les luttes féministes et LGBTQIA+ n’ont pas attendu le mouvement #MeToo en 2017 et trouvent leur ancrage bien plus tôt dans l’histoire de Marseille. Dans les années 90, « Les Ladies Pirates » pratiquaient déjà la technique des collages pour féminiser les noms des rues. Dans les années 70 déjà, des militant.es organisaient des marches de nuit aux flambeaux pour lutter contre les violences envers les femmes.

La journaliste Margaux Mazellier fait dialoguer 50 ans de luttes. Sur scène, elle s’entretient avec plusieurs générations de féministes qui mettent en lumière les héritages conscients et inconscients.

Cet exemple marseillais est aussi une histoire nationale de la prise de l’espace public par les femmes. Avec ses fractures urbaines et sociales, Marseille a forcé ces femmes à être encore plus puissantes qu’ailleurs. L’enquête montre combien prendre la rue n’est pas accessible à toutes dans les mêmes mesures.

Une enquête de Margaux Mazellier


L'actu se raconte aussi dans notre newsletter

Avec des récits exclusifs. Vous y retrouverez également toute l’actualité de Mediavivant : l’avancée du projet, ses événements et les nouveautés.

Rendez possible une nouvelle saison
d’enquêtes sur scène

La qualité de l’information a un coût. Nous soutenir, c’est permettre à celles et ceux qui n’ont pas les moyens financiers de s’informer, d’accéder à nos enquêtes en accès libre sur le numérique.

Vos dons sont déductibles des impôts à 66%.

Mediavivant existe aussi en podcast, 

écoutez nos enquêtes sur vos plateformes favorites :