Le miracle des Minots
Partie 3 : Le retour en D1 signe la dissolution
Une fois remonté en première division, les Minots seront progressivement écartés. Après les années Tapie, ils ne seront plus qu’un lointain souvenir pour quelques supporters.
Après la victoire miraculeuse des Minots, la chute sera amère. Les Minots ne montent pas à l’issue de leur première saison complète, en 1981-1982. Lorsqu’ils perdent leur premier match officiel après 21 rencontres invaincues, le manager général Claude Cuny sacrifie des joueurs. «On arrive dans la cage aux lions», se rappelle Jean-Charles de Bono, l’ancien milieu de terrain, interrogé sur scène par Mourad Aerts à Mediavivant. Ses coéquipiers vont être évincés à tour de rôle. Bien qu’il ait marqué lors de nombreux matchs, il est vite mis sur le banc des remplaçants. Les nouvelles recrues sont mieux payées.
En 1983-1984, arrivent François Bracci (derrière), Paco Rubio (milieu), Žarko Olarevic et Sarr Boubacar (devant). L’ossature est toujours formée par les Minots mais cette équipe est renforcée. Elle remonte à l’issue de la saison. C’est la liesse dans la ville, dans le club.
Mais les Minots sont vite ramenés à la réalité. Qui dit retour en première division dit retour aux bonnes vieilles habitudes à l’OM. L’OM veut acheter des stars. La saison 1985-86 sera celle de la fin définitive du rêve des Minots. Le début d’un autre plus commun mais tellement hors norme : les années Tapie de 1986 à 1994. Les championnats, les coupes d’Europe, les stars et les ballons d’or. Avant la relégation, la prison et les polémiques.
La rédaction
