« Guet-apens »
Un référent LGBTQI+ au sein de la police
Face à la hausse des attaques LGBTphobes, des référents commencent à être formés dans les commissariats.
En France, les crimes et délits homophobes ont augmenté depuis cinq ans, selon les associations et le ministère de l’Intérieur, surtout dans les villes de plus de 200 000 habitants. Depuis l’annonce du gouvernement en octobre 2018, des référents LBGTQI+ ont été mis en place dans les commissariats et groupements de gendarmeries. Ils peuvent apporter un soutien juridique aux policiers pour traiter ces dossiers. L’association Flag !, qui représente les agents du ministère de l’Intérieur ou de la justice LGBTQI+, regrette que ces référents soient inopérants.
Depuis 2019, quelques officiers de liaison ont aussi été nommés dans des métropoles, à Paris, Bordeaux ou Marseille. A titre d’exemple, la préfecture de police de Paris a nommé un officier de liaison pour suivre les affaires de violences anti-LGBTQI+. Il peut accueillir des victimes et les aider à déposer plaintes, ou tenir informé des victimes des suites d’un dossier. Son rôle est d’assurer que la qualification d’homophobie ou transphobie soit retenue. Il peut également les orienter vers des psychologues ou des associations. Au mois de mai, le ministère de l’Intérieur a annoncé des mesures pour renforcer la lutte contre les LGBTphobies, dont une formation initiale de 2h30 pour les policiers et gendarmes. Les préfets vont devoir cartographier les lieux d’agressions dans les 30 zones les plus touchées.