JO 2024 à Marseille
Porter la flamme olympique : «Une grande fierté pour moi»
Sportif de l’extrême, Ara Khatchadourian va porter la flamme olympique. La 4e D du Collège Izzo, à Marseille, l’a interviewé pour une enquête sur scène sur les JO, réalisée avec Mediavivant.
Ascension de l’Everest, marathons entre Marseille et Erevan en Arménie, traversée de la méditerranée à la rame…Depuis vingt ans, le Marseillais Ara Khatchadourian multiplie les exploits sportifs contre les guerres et les génocides, au nom de la paix.
Ancien joaillier reconverti en conférencier sportif, ce jeune soixantenaire, au sourire charmeur et aux cheveux poivre et sel, a été choisi par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur pour faire partie des 11 000 porteurs de la flamme olympique qui traverseront la France de Marseille à Paris à partir du 9 mai. Lui la portera le 19 juin, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
« C’est une grande fierté », raconte cet Arménien d’origine libanaise installé en France depuis 1983 à la classe de 4e D du collège Jean-Claude Izzo, dans le deuxième arrondissement de Marseille.
Ara Khatchadourian a également expliqué aux collégien.ne.s les mesures de sécurité : il sera accompagné par des gendarmes, tout au long de son parcours, comme tous les porteurs de flamme, pour éviter que des opposants aux JO ne l’éteignent ou ne la volent.
En attendant, le sportif de l’extrême s’entraîne à courir avec un poids de 1,5 kg à bout de bras. Le poids de la flamme olympique.
Jean-François Poupelin
